Le PACTE- Pacte pour l’Emploi artistique et culturel
Des mesures directes pour l’emploi culturel qui tiennent compte des conditions spécifiques du secteur et garantissent les droits sociaux.
>> 80M€/AN ObjectifMaintenir l’emploi du champ culturel par la consolidation et la création d’emplois, soutenir un éco-système pluriel composé d'abord de très petites entreprises en interrelation.
Les constats
|
Pour maintenir l’emploi du champ culturel par la consolidation et la création d’emplois Impacts>> Maintenir l’emploi dans les TPE et plus particulièrement dans les équipes artistiques (spectacle, arts visuels, édition…), qui sont les premier·ère·s employeur·euse·s des artistes. >> Créer de l’emploi dans les territoires, favoriser l’emploi des jeunes et renforcer le développement local. >> Assurer des mécanismes de solidarité et d’équité territoriale par l’appui aux territoires et structures les plus pauvres. >> Consolider les structures comme entités collectives dans la période et accompagner leurs évolutions. >> Pallier l’atomisation des structures par un appui structurant à la mutualisation et à la coopération. >> Protéger les personnes et assurer leurs droits dans un contexte de difficultés croissantes. |
- Les très petites entreprises ont démontré durant la crise (et auparavant) une capacité de résistance et de résilience exceptionnelle. Elles ont su se saisir des dispositifs, parfois mal adaptés et complexes. Elles doivent être renforcées par l’emploi, dans l’élaboration de scénarios de consolidation et d'adaptation de leurs activités.
- Dans le contexte de crise sanitaire, il est important de sortir du prisme réducteur qui consiste à ne voir le secteur que sous l'angle diffusion/distribution et prendre en compte l’ensemble des activités culturelles (recherche, création, répétition, éducation artistique et culturelle, partenariats et interventions dans le territoire, innovations sociales, développement numérique, etc.).
- Les structures de l’économie sociale et solidaire souhaitent monter des projets, des actions et reprendre, de façon différente, leurs activités. Le champ culturel est finement articulé à un ensemble de prestataires, souvent des indépendant·e·s et des TPE locales, qui se retrouvent en grandes difficultés.
Le dispositif
Le Pacte pour l’emploi artistique et culturel se décline en plusieurs mesures, qui s’appuient sur des dispositifs existants.
Ceux-ci doivent être développés et certains critères élargis pour une meilleure prise en compte des spécificités de la période, et notamment :
Le PACTE s'appuie également sur :
De plus, le Pacte pour l’emploi artistique et culturel s’appuie sur des mesures transversales mises en place par le gouvernement :
Accompagner les TPE culturelles en proximité dans l’embauche en alternance ou en contrats de droit commun.
Permettre la formation des jeunes embauché·e·s dès la première année.
Conserver des taux importants de prise en charge.
Réviser la date du 17 mars, bloquante et qui ne correspond plus au contexte actuel.
Privilégier d’autres modalités de justification.
Elaborer des moyens de prise en charge des cotisations sur les congés payés.
- Encourager les mutualisations et les coopérations dans l’emploi.
- Lutter contre les discriminations et en faveur de l’égalité femme/homme.
- Améliorer l’organisation du travail vers une meilleure qualité de l’emploi (coopération, gouvernance, santé…).
- Améliorer la responsabilité sociétale des organisations (droits culturels et droits humains, gouvernance multi partie prenante, coopérations, impacts environnementaux…).
Enfin, le Pacte pour l'emploi se fonde sur une garantie de continuité des droits sociaux :
Le Pacte pour l’emploi artistique et culturel repose sur une protection sociale adaptée et une garantie des droits sociaux pour tou·te·s les travailleur·euse·s, en particulier les plus précaires. Les protections pour les auteur·e·s et les salarié·e·s intermittent·e·s doivent être assurées sur 2021 et 2022 au regard du prolongement non maitrisé de la crise sanitaire et de la rupture d’activité. Au-delà des secteurs culturels, et dans un principe d’interdépendance, d’égalité et de fraternité, c’est bien l’ensemble des droits sociaux des travailleur·euse·s qui doivent être maintenus, et même développés pour les plus pauvres, dans la période.
Ceux-ci doivent être développés et certains critères élargis pour une meilleure prise en compte des spécificités de la période, et notamment :
- Evolution des critères du FONPEPS pour la consolidation de poste et la reprise des embauches (en savoir +)
- Ouverture de 1.000 postes FONJEP culture et consolidation des postes dans les petites associations culturelles de façon transversale (en savoir plus).
Le PACTE s'appuie également sur :
- un soutien aux indépendants culturels
- un mécanisme de solidarité pour les prestataires du champ culturel
De plus, le Pacte pour l’emploi artistique et culturel s’appuie sur des mesures transversales mises en place par le gouvernement :
- EMPLOI des JEUNES - Favoriser l’embauche par les TPE culturelles des jeunes en alternance et en CDD et CDI.
Accompagner les TPE culturelles en proximité dans l’embauche en alternance ou en contrats de droit commun.
Permettre la formation des jeunes embauché·e·s dès la première année.
- Prolonger l’ACTIVITE PARTIELLE à un niveau adapté aux difficultés du secteur pour le maintien de l’emploi dans le champ culturel
Conserver des taux importants de prise en charge.
Réviser la date du 17 mars, bloquante et qui ne correspond plus au contexte actuel.
Privilégier d’autres modalités de justification.
Elaborer des moyens de prise en charge des cotisations sur les congés payés.
- Volet d’accompagnement des TPE artistiques et culturelles
- Encourager les mutualisations et les coopérations dans l’emploi.
- Lutter contre les discriminations et en faveur de l’égalité femme/homme.
- Améliorer l’organisation du travail vers une meilleure qualité de l’emploi (coopération, gouvernance, santé…).
- Améliorer la responsabilité sociétale des organisations (droits culturels et droits humains, gouvernance multi partie prenante, coopérations, impacts environnementaux…).
Enfin, le Pacte pour l'emploi se fonde sur une garantie de continuité des droits sociaux :
Le Pacte pour l’emploi artistique et culturel repose sur une protection sociale adaptée et une garantie des droits sociaux pour tou·te·s les travailleur·euse·s, en particulier les plus précaires. Les protections pour les auteur·e·s et les salarié·e·s intermittent·e·s doivent être assurées sur 2021 et 2022 au regard du prolongement non maitrisé de la crise sanitaire et de la rupture d’activité. Au-delà des secteurs culturels, et dans un principe d’interdépendance, d’égalité et de fraternité, c’est bien l’ensemble des droits sociaux des travailleur·euse·s qui doivent être maintenus, et même développés pour les plus pauvres, dans la période.
Apport budgétaires
- Le Pacte doit se fonder sur un financement dédié de a minima de 80 millions d'euros.
- Le Fonpeps doit bénéficier d’une enveloppe a minima de 58 millions d’euros par an.
- Les mesures ciblées sur l’emploi artistique (activités de création, diffusion, interventions, maintien du niveau physique, reprise préalable à la tournée) doivent être dotées de 30 millions d’euros pour venir en appui à plus de 10 000 artistes et permettre la reprise de milliers de spectacles et activités.
- Pour créer 1.000 postes Fonjep culture par an, le financement du ministère de la culture doit être de 7,5 millions d’euros.
- Le soutien dédié aux indépendants doit bénéficier d’un budget d'au moins 10 millions d’euros.
- Les mécanismes spécifiques d’appui aux prestataires du champ culturel doivent être soutenus a minima à hauteur de 2 millions d’euros et permettre des effets leviers interministériels et en local.
Modalités
- Le Pacte pour l’emploi artistique et culturel se fonde d’abord sur des aides directes à l’emploi. L’Etat assure la transparence sur les modalités du dispositif et promeut une information large à travers les relais sectoriels et territoriaux. La mise en œuvre se réalise à partir d’opérateurs délégués, en capacité de gérer des dispositifs transversaux au niveau national (ASP, Fonjep, Afdas, DLA, ...).
- Des processus de suivi et d’évaluation réunissant des représentant·e·s public·que·s et professionnel·le·s permettent de coconstruire finement les dispositifs pour l’emploi et de les adapter pour rester au plus près des besoins et des circonstances.
- Le co-financement des régions et des autres collectivités, ainsi que d’autres partenaires financier·ère·s, sera recherché.